
COMMUNIQUÉ
Le retour du masque à l’école n’a aucune justification sanitaire !
Le 17 Septembre 2020, le ministre de la santé Olivier Véran affirmait en conférence de Presse :
« Les enfants jeunes sont peu actifs dans la chaîne de transmission du coronavirus, le risque de transmission existe principalement d’adulte à adulte, d’adulte à enfant mais rarement d’enfant à adulte et d’enfant à enfant »
Pourtant, le gouvernement impose depuis 18 mois aux enfants et aux adolescents le port du masque à longueur de journée, en dépit de ses propres affirmations, de l’avis de nombreux experts et ce malgré les conséquences délétères sur leur santé physique et psychique, signalées par de nombreux professionnels.
De nombreux témoignages réunis notamment par Enfance & Libertés révèlent des sensations de fatigues prolongées et de manque d’air, des pertes de connaissances, des endormissements, des saignements de nez, des problèmes dermatologiques ou buccaux, démontrant les impacts physiologiques du masque.
Cette mesure qui perdure, ajoutée aux autres mesures sanitaires, fait apparaître des retards dans le développement cognitif et les apprentissages des enfants et des jeunes. Les échecs scolaires se multiplient. Les difficultés et les phobies scolaires augmentent. Le masque vient fausser continuellement le rapport entre les élèves et les adultes, certains usant de réprimandes, de sanctions et de culpabilisation. Une relation de défiance s’installe parfois entre les élèves et les enseignants, alors que les enfants recherchent simplement un peu d’air pour respirer.
Depuis de nombreux mois, les enfants et les jeunes développent angoisses, dépressions jusqu’à la perte profonde du goût à la vie. Les tentatives de suicides des jeunes ont augmenté de 300% en 2020. Le retour du masque accentue ce climat d’insécurité et d’anxiété instauré dans les écoles pour une maladie qui ne les concerne pas, ou très peu, et certainement pas dans des formes graves. Les enfants et les jeunes sont suspendus aux revirements arbitraires du protocole, oscillant entre relâchement et durcissement, entre désespoir et espoir que tout cela finisse un jour.
Enfance & Libertés rappelle qu’il n’a été aucunement démontré que les écoles sont un lieu de contamination privilégié. Au contraire, il apparait que la contamination et la contagiosité des enfants est minime. Le critère clé du gouvernement, à savoir le taux d’incidence, démontre lui-même continuellement depuis le début que les enfants sont moins impactés par le virus, et que leur contamination éventuelle se fait essentiellement par l’adulte, au taux d’incidence systématiquement supérieur.
Face à un tel constat, il est urgent d’entendre la voix de nos enfants. Il appartient aux décideurs publics de prendre les décisions qui s’imposent : privilégier le bien-être des enfants, une scolarité digne mais surtout remettre l’intérêt supérieur de l’enfant au centre des préoccupations, conformément à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont nous fêterons le 32ème anniversaire ce 20 Novembre 2021.
« Enfance & Libertés » est une association issue du rassemblement des collectifs de parents situés dans toute la France, et organisée localement, départementalement, régionalement et nationalement autour d’établissements et de communautés éducatives. Cette union est animée par des représentants des régions et de différents courants dans le but principal de protéger les enfants des dérives du protocole sanitaire, qu’ils soient en école, au collège ou au lycée, et en redonnant la liberté aux parents de les prémunir des risques encourus.
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