A la différence de la plupart des pays européens, la Suède n’a pas appliqué de mesures de confinement, ni de fermetures d’entreprises et commerces, ni de port de masque généralisé.
Sa politique sanitaire s’est limitée à des règles relativement peu restrictives : distanciation sociale, interdire les grands rassemblements, limiter les trajets à l’international.
Sa stratégie a été de compter sur l’acquisition progressive d’une immunité collective. Plutôt que de se barricader contre le virus, les Suédois ont poursuivi leur vie habituelle à peu inchangée.
Certains politiques, medias et internautes ont cru bon d’agiter la crainte d’une explosion épidémique dans ce pays, comme conséquence de cette politique sanitaire jugée irresponsable. Nous allons voir qu’il n’en est rien : les chiffres contredisent sans ambiguïté ces prédictions alarmistes.
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Communiqué récent de la Société Française de Pédiatrie (25 Janvier 2021) – Extrait
« En Suède où les crèches et les écoles sont restées ouvertes sans port du masque, on observe que les enseignants d’enfant âgés de 7-16 ans avaient deux fois moins de risque de COVID 19 que les adultes exerçant d’autres métiers »
Une étude de renommée internationale (Stanford University, 5 Janvier 2021)
Elle a été publiée par l’équipe de l’un des plus grands épidémiologistes mondiaux, John Ioannidis.
Cette analyse compare les effets, en termes de propagation du virus :
- des politiques sanitaires très restrictives (confinement, fermeture de la plupart des commerces) menées par la plupart des pas d’Europe occidentale
par rapport à
- celle de la Suède et de la Corée du Sud, moins restrictives :
« […] nous ne constatons aucun bénéfice pour les mesures plus restrictives [confinement, fermetures d’entreprises ou commerce], dans aucun pays, en termes de réduction du nombre de cas».
« En France, par exemple, l’effet des mesures restrictives a été de +7 % (95CI -5%-19%) par rapport à la Suède (« + » signifiant propagation du virus plus grande )»
Deux chiffres qui remettent en cause sans aucune ambiguïté possible certains aspects de la politique sanitaire de la France depuis 1 an, et interrogent sur les efforts et le lourd tribut imposés à la population française.
Pour aller plus loin :