L’attestation ci-dessous, établie par une psychoclinicienne, a été récemment produite en justice, dans le cadre d’un recours déposé par le collectif Parents Atterrés contre le port du masque à l’école.

Caroline de Guébriant
Psychologue clinicienne
Le 13 Avril 2021
Objet : Attestation
Je soussignée Caroline de Guébriant, psychologue clinicienne, demeurant au Mans, alerte que le port du masque par les enfants de 6 à 11 ans a des répercussions psychologiques qui sont néfastes pour leur équilibre psychique.
Dans le cadre de mon activité en libéral je reçois depuis le début de l’épidémie de plus en plus d’enfants en souffrance. Les symptômes pour lesquels ils viennent me consulter (trouble de sommeil, tristesse, angoisse, énurésie…) sont pour beaucoup liés aux conditions sanitaires anxiogènes et à cette peur inconsciente de transmettre le virus à leurs amis, à leurs grands parents, mais aussi aux précautions et mesures prises pour lutter contre l’épidémie. Notamment le port du masque qui, je constate, affecte la majorité des enfants même s’ils paraissent s’adapter.
Lorsque je les interroge sur le port du masque, que j’essaie de mettre des mots sur leurs maux, ces derniers me font part de leurs gênes à porter le masque toute la journée et lorsque l’on parle en vérité avec eux ils s’autorisent à exprimer leurs ressentis. La majorité me déclare :
- Avoir des maux de tête
- Avoir mal aux oreilles (élastique derrière les oreilles qui est douloureux)
- D’autres sont gênés par la buée sur les lunettes à force de respirer dans le masque (qui engendre une mauvaise oxygénation et de la transpiration).
- D’autres m’évoquent que le plus difficile est en récréation, quand ils jouent à des jeux moteurs (épervier…) ils s’essoufflent rapidement et ne se sentent pas libres, idem
quand ils discutent entre eux, ils s’entendent et se comprennent moins bien.
Le masque semble constituer pour eux un obstacle significatif à leur investissement dans l’acquisition des apprentissages. Par ailleurs ils sont privés de l’odorat, ce qui ne peut évidemment pas être sans impact pour leur développement cognitif.
Par ailleurs, des études soulignent que dans les moments de stress et d’angoisse, faire appel à ses sens permet de diminuer le stress en se reconnectant à son corps par la respiration, sentir un objet ou quelque chose qui les rassure, en se détachant du mental, ceci est bénéfique. La privation d’un des sens, déjà source de stress, les prive de surcroît d’un élément fondamental pour l’apaiser, créant un cercle vicieux qui peut être violent pour certains.
Les gênes causés par le masque ont des répercussions psychologiques graves sur les enfants. Je constate que beaucoup d’entre eux n’osent pas exprimer leur souffrance car leurs professeurs soumis au protocole sanitaire leur rappellent tous les jours la maladie qui est présente autour d’eux.
Certains me confient être sanctionnés si ils portent mal leurs masques. Or, les enfants en primaire obéissent aux règles et les paroles des adultes qui s’occupent d’eux. L’enfant va donc ressentir de la culpabilité, de la peur, de la honte s’il est sanctionné à cause de ce but de tissus.
Je constate que le masque, de façon sournoise entrave leur construction identitaire. Alors que les enfants sont en plein construction, que beaucoup ont une estime d’eux même fragile, nous avons une mission, en tant que parents, éducateurs, professeurs de leur donner confiance en eux dans un environnement sécurisant malgré cette épidémie. Je ne vois pas que le port de masque imposé sur de telles durées à ces enfants puissent y contribuer. Bien au contraire.
Je suis avertie que mon attestation est destinée à être produite en justice et qu’un faux témoignage m’expose à des poursuites judiciaires.
Fait au Mans, le 13 avril 2021
Caroline de Guébriant
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